C’est un terme qui revient régulièrement quand on parle de ce qui se passe dans les médias : le marronnier. Que ce soit à propos de la Saint Valentin, du 14 Juillet ou des fêtes de fin d’année, ce terme surgit dans les conversations ou en introduction des sujets. Mais, quelle en est la définition, l’origine et à quoi sert-il dans les relations presse ?
Définition d’un marronnier
Dans le domaine des relations presse, un marronnier désigne un sujet récurrent, souvent prévisible, qui revient chaque année dans les médias à des périodes précises. Ces sujets sont généralement liés à des événements, des traditions ou des préoccupations saisonnières. ils servent de contenu de remplissage pour les rédactions, surtout pendant les périodes où l’actualité est moins dense.
Exemples typiques de marronniers :
- Rentrée scolaire : conseils pour bien préparer la rentrée des classes.
- Période estivale : astuces pour voyager moins cher ou idées de destinations de vacances.
- Fin d’année : tendances des cadeaux de Noël, bilans de l’année écoulée, résolutions du Nouvel An.
- Période fiscale : déclarations d’impôts et conseils pour optimiser sa fiscalité.
- Retour du printemps : thématiques sur le jardinage ou le nettoyage de printemps.
Par extension, on y ajoute aujourd’hui :
- les “journées mondiales de xx”, excellent moyen de rebondir sur un sujet proche des valeurs de la marque (inclusion, lutte en faveur des droits, sciences, agriculture biologique, énergies renouvelables, etc) ou sur des sujets plus “légers”, dans l’espoir d’être repris par une média en manque d’inspiration. En vrac :
- la journée internationale du sourire, journée de la radio, journée des câlins, journée internationale des femmes et des filles de science, etc.
- les salon professionnels
- les calendriers rédactionnels
Origine du terme
Le terme marronnier trouve son origine journalistique dans un épisode – sanglant – de la Révolution française. Le 10 Août 1792, le peuple prend d’assaut le palais des Tuileries, résidence du Roi depuis son départ de Versailles. Des gardes suisses sont tués lors de cette attaque et sont enterrés sous un marronnier. Ce dernier fleurit précocement dès l’année suivante, ce qui attire la curiosité des journaux de l’époque. Le phénomène se reproduisant d’année en année, il devint au cours du siècle suivant un sujet traité par la presse tous les ans le 20 mars.
Avec le temps, le “marronnier” du 20 mars prit le sens qu’on lui connaît désormais
Usage en relations presse
Pour les communicants et attachés de presse, exploiter un marronnier est une stratégie efficace pour placer des sujets ou des produits en profitant de la saisonnalité de ces thèmes. Par exemple, une entreprise de produits cosmétiques pourrait communiquer sur des soins solaires à l’approche de l’été.